En cette fin d’année, les enseignants du supérieur privé dénoncent leur situation salariale. Après des décennies de galère, ils appellent le Président de la République au secours.
« Vous avez fait beaucoup pour ce pays et vous continuez à faire beaucoup plus, au point de dépasser nos attentes. Notre corporation est restée très vulnérable depuis plus de 20 ans. Nous demandons à être rémunérés par l’Etat au même titre que les enseignants des CBCG », a indiqué ce mardi 27 décembre, Guy Koné, le secrétaire général du Syndicat des enseignants solidaires du supérieur privé (SESSUP), dans une déclaration dont nous avons eu copie. Les enseignants du supérieur privé, au nombre de 3 500, cumulent beaucoup des arriérés de salaires.
Guy Koné rappelle notamment la recommandation de l’UNESCO, concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, adoptée le 11 novembre 1997.
« En son titre J, concernant la condition d’emploi du personnel enseignant de l’enseignement supérieur à temps partiel, l’article 72 stipule: la valeur du service à temps partiel assuré par des enseignants qualifiés de l’enseignement supérieur devrait être reconnue. Les enseignants du supérieur qui assurent un service régulier à temps partiel devraient recevoir proportionnellement la même rémunération et bénéficier pour l’essentiel des mêmes conditions d’emploi que les enseignants du supérieur engagés à plein temps », souligne le SESSUP.
Les enseignants demandent au chef de l’Etat de « libérer » le brevet de technicien supérieur (BTS) en confiant son organisation aux enseignants du privé.
Raphaël TANOH