A l’issue de son assemblée générale de ce mercredi 28 avril tenue à Yopougon, la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (Cosefci) a décidé de «reprendre la lutte». À cet effet, le porte-parole de l’organisation syndicale, Kouamé Bertoni, a annoncé «un arrêt de travail de 3 jours qui pourra être reconduit à une grève illimitée si rien n’est fait». Les dates de ladite grève seront indiquées dans les jours à venir.
La Cosefci annonce également la rétention des notes de classe du deuxième semestre des élèves. Kouamé Bertoni a dans la foulée informé, au terme de leur assemblée générale, qu’ils pourraient boycotter les examens scolaires de fin d’année.
La raison de cette hostilité ? L’absence d’oreille attentive aux points de revendications énoncés depuis 2018, selon les enseignants.
Selon M. Kouamé, il s’agit, entre autres, de la revalorisation de l’indemnité de logement, la suppression des cours le mercredi, la revalorisation des primes de corrections des feuilles au double, la suppression du concours des instituteurs adjoints.
À en croire le porte-parole de l’organisation, les revendications mentionnées sont restées lettres mortes en dépit des rencontres avec le ministère de tutelle et les autres interlocuteurs gouvernementaux. Un statu quo qui aura motivé, au dire de M. Bertoni, la décision de la plateforme syndicale de passer à une autre phase de la lutte . « Nous disons Akwaba à madame le ministre de l’Education nationale, mais elle a hérité d’un ministère avec des dossiers en veilleuse. La Cosefci s’est dite ouverte au discussions. Mais il s’agit là du premier défi pour la ministre Mariatou Koné », a-t-il souligné.