L’Intersyndicale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI), était à l’honneur le 1er mai dernier. Au cours d’une adresse aux fonctionnaires, Jean-Yves Abonga, président de l’IFCI, est revenu sur la mise à l’écart de certains des huit signataires de la seconde trêve sociale. « Tous ces huit signataires doivent prendre part aux discussions sur la situation des travailleurs, au même titre que les centrales syndicales. Ce qui n’est malheureusement pas le cas », a déploré Jean-Yves Abonga, dans une déclaration dont nous avons eu copie.
L’occasion pour le porte-parole de l’IFCI, de revenir sur les acquis des travailleurs ces dernières années, notamment la revalorisation de l’indemnité de logement, de l’allocation familiale. « Cependant, camarade, force est de constater que beaucoup reste à faire. Et les attentes sont légitimes avec la flambée des prix des denrées alimentaires sur les marchés, le taux d’inflation lié à la crise ukrainienne, les conséquences fâcheuses de la Covid-19, le chômage et l’accroissement de la démographie (…) Nos attentes se résument en ces points saillants : L'installation des CSDS par les ministères techniques, qui devraient se faire depuis la fin du mois de mars 2023. La mise en œuvre de la réforme de l'imposition des salaires attendue par les fonctionnaires; l'adoption du nouveau statut de la Fonction Publique dans un processus inclusif et participatif », a énuméré M. Abonga. L’IFCI relance également les autorités sur la nécessité d’organiser les élections professionnelles en vue de déterminer la représentativité des organisations. « Pour terminer, nous réaffirmons notre disponibilité et engagement à accompagner les organisations membres de l’IFCI, les militants et les fonctionnaires, agents de l’Etat et contractuels du service public et bientôt les travailleurs du secteur privé et informel pour le bien être des travailleurs en jouant notre rôle de régulateur de l’ordre social, d’encadrement et d’éducation », a conclu le président de la structure.
Georges Dagou