Prof. N’Guessan Kouamé, SG du CNEC : « Nous avons bon espoir que notre doléance sera bien traitée »

Le Prof. N’Guessan Kouamé , Secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), revient sur la revendication qui préoccupe en ce moment les enseignants des universités publiques.

Les universités publiques de Côte d’Ivoire viennent de suspendre leur mot d’ordre de grève, après plusieurs jours de paralysie. Quel était le but de cet arrêt de travail ?

Nous avons protesté pour nos indemnités de logement, qui ne sont pas dignes des enseignants d’universités. Nos primes de logement sont fixées à 70 000 francs CFA depuis plusieurs années. Pour se loger convenablement, un enseignant est obligé de compléter le loyer lui-même. Nous demandons que cette indemnité soit revue à la hausse et fixée à 350 000 francs CFA.

Comment avancent les négociations ?

Depuis avril nous avions lancé un mot d’ordre de grève. Nous avons été reçus par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’alors qui avait promis la mise en place d’un comité de concertation. Mais le problème, selon le ministère, n’était pas à ce niveau. Nous avons par la suite rencontré le Conseiller du Premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur, Alphonse Soro. Un comité technique est attendu pour échanger sur la question.

Estimez-vous votre revendication raisonnable ?

Absolument. Nos confrères des autres pays ont des indemnités de logement qui tournent autour de 350 000 francs CFA.

Pensez-vous que les autorités accepteront ?

Elles ont montré leur bonne volonté en nous recevant et en acceptant de mettre en place un comité technique. Nous avons bon espoir que notre doléance sera bien traitée.

Avez-vous fixé un délai pour la résolution de ce problème ?

Ce que nous voulons, c’est l’accord de principe du gouvernement. Pour le moment, il s’agit d’échanger, mais nous avons donné deux mois aux autorités pour nous donner une réponse. Nous venons de sortir d’une grève de deux mois et demi sur le même sujet et nous sommes prêts à rependre le mouvement, puisqu’il ne s’agit que d’une suspension.

Combien d’enseignants sont concernés ?

Nous sommes 4 500 enseignants.

Après deux mois et demi de grève, vous avez pris du retard dans les cours. Où en êtes-vous avec le programme académique ?

Nous sommes presque à la fin du deuxième semestre. Et nous pouvons parfaitement rattraper le retard. Tout ce que nous demandons, c’est la satisfaction de notre doléance. Nous remercions nos camarades pour leur mobilisation et nous leur demandons de rester à l’écoute.

Raphaël TANOH

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