Après le 3e en 2001 à Bamako et le 4e en 2007 à Addis-Abeba, Yamoussoukro abrite depuis ce mercredi 07 novembre à la fondation Houphouët Boigny, les assises du 5è Congrès de l’Association des historiens africains (AHA). Placé sous le thème : « L’histoire africaine et ses enjeux actuels », cette rencontre réunira durant 3 jours plus de 250 participants, des chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants. Selon le président de l’Association des historiens africains le Pr Doulaye Konaté cette rencontre vise à réfléchir sur le métier d’historien et ses fondamentaux.
Le vice-président Daniel Kablan Duncan, représentant le président de la République, Alassane Ouattara à l’ouverture de cette édition, s’est réjoui de l’honneur fait à son pays. Il a ensuite invité les historiens à s’approprier constamment dans leurs analyses et réflexions les nombreux défis auxquels fait face l’Afrique, afin d’aider les dirigeants africains à les relever. « Le développement de nos pays et de notre continent doit aussi se nourrir de votre science » a-t-il souligné.
Pour sa part, la doyenne des historiens ivoiriens, Pr Henriette Dagri-Diabaté a invité ses confrères à puiser dans les patrimoines culturels africains des ressources pour inventer des institutions politiques et sociales particulières et susceptibles de promouvoir les valeurs universelles de la démocratie.
Rappelons que la AHA a été créée en 1972 à Dakar au Sénégal.
Marie-Brigitte KOMONDI