Cartes SIM : Les revendeurs sous pression

Les nouvelles mesures pourront-elles stopper les ventes de puces à la criée ?

Interdite en 2012, la vente ambulante de cartes SIM non identifiées vient d’être frappée par un cadre juridique encore plus contraignant. Une décision qui, a priori, rend encore plus difficiles les conditions d’obtention d’une puce pour les mineurs de moins de 16 ans.

L’interdiction de la vente de cartes SIM non identifiées, en vigueur depuis 2012, n’a pas obtenu les résultats attendus. Cinq ans après, de nombreuses puces continuent en effet d’être utilisées sans avoir été identifiées, alors que des cybercriminels utilisent cet outil pour procéder à des arnaques, sans qu’ils ne puissent être connus et donc poursuivis. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de renforcer son dispositif coercitif. Et dans sa volonté de protection des mineurs, il a également jugé prudent de limiter leur accès aux cartes SIM, sauf autorisation de leurs parents ou tuteurs légaux. La décision a été prise en Conseil des ministres le mercredi 22 mars, pour renforcer la sécurité sur les réseaux et services, et lutter contre la cybercriminalité, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.     

 Pointé du doigt Dans les espaces publics réputés pour la vente des cartes SIM, notamment les gares de Bassam de Treichville, et le « black market» d’Adjamé, les puces n’ont jamais cessé d’être vendues à la criée, sans que les commerçants ne recommandent aux acheteurs de les faire identifier. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des personnes posséder des puces pourtant identifiées sous d’autres noms. Au ban des accusés, les entreprises de téléphonie restent pourtant muettes sur la question.                   

Dispositif renforcé Selon le ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, les revendeurs ne pourront plus exercer cette activité dans la rue. Les opérateurs présents en Côte d’Ivoire devront octroyer un agrément à leurs revendeurs respectifs afin qu’ils puissent exercer dans la légalité, sous l’œil de l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), structure autorisée, selon Bruno Koné, à confisquer tout article ou tout dispositif d’accès aux services de télécommunication/TIC non conforme à la décision. Selon l’ARTCI, la Côte d’Ivoire comptait 27,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile à fin 2016.    

Anthony NIAMKE

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