Selon le dernier rapport des Reporters sans frontières la Côte d’Ivoire est classée 82ème au classement mondial de la liberté de la presse. Elle régresse ainsi d’un point puisqu’elle était 81ème en 2O17. Le secteur médiatique en Côte d’Ivoire demeure encore un domaine particulièrement surveillé par le pouvoir. En 2017 huit journalistes ont été victimes de délits de presse. La nouvelle loi adoptée par l’assemblée nationale en décembre 2017 sur la presse qui précise qu’aucun motif n’est recevable pour la détention de journalistes devrait contribuer à mettre fin à la détention provisoire de journalistes. Une pratique courante dans le pays. Selon Reporters sans frontières, la nouvelle loi comporte aussi d’autres dispositions plus liberticides comme le délit d’offense au chef de l’État ou la possibilité de poursuivre des journalistes pour diffamation pour des faits, même vérifiés, s’ils remontent à plus de 10 ans. Elle serait donc insuffisante. Il y a Aussi la libéralisation du secteur de l’audiovisuel comme l’a promis le chef de l’Etat Alassane Ouattara qui se fait toujours attendre.
Satou DAHOUE