Tomates, aubergines, carottes, choux, et autres légumes sont devenus depuis quelques mois une denrée rare sur le marché de Niakaramadougou, localité située à plus de 500 km au nodr d’Abidjan. Depuis bientôt deux mois, les commerçants déplorent l’absence de ces produits sur les marchés et disent être obligés de servir du «Borokodji» à leurs familles, c’est-à-dire une soupe de piètre qualité en langue malinké. Selon Évelyne Yapo Lobochi, citée par l’Agence ivoirienne de presse (AIP), cette situation suscite « la consternation et l’incompréhension de nos époux », admettant tout de même l’abondance d’oignons mais la faible quantité de gombos. Des producteurs de potagers expliquent cette situation par une difficulté de ravitaillement de cette région à partir de la ville de Bouaké, et disent vouloir très rapidement combler le manque à gagner avec cette saison des pluies. Depuis le début de l’année en Côte d’Ivoire, les ménages sont confrontés à une pénurie de produits vivriers, liée notamment à la sècheresse.