La pollution plastique s’infiltre jusque dans les terres agricoles. Des études récentes indiquent entre 1 000 et 4 000 particules de micro-plastiques par kilogramme de sol, voire jusqu’à 10 400 dans les sols traités avec des boues usées. D’autres analyses relèvent jusqu’à 16 000 particules dans certains composts. À l’échelle mondiale, 80 à 90% des micro-plastiques issus des eaux usées terminent leur course dans le sol, via l’épandage agricole.
Cette contamination altère la fertilité, perturbe la vie microbienne et s’immisce dans la chaîne alimentaire. Les impacts sur la santé humaine et animale sont encore mal mesurés. Face à une industrie pétrochimique encore dominante, réduire la consommation est essentiel mais insuffisant.
Les négociations internationales sur la pollution plastique reprendront en août à Genève avec comme principal objectif de fixer des engagements contraignants sur la production.
Le 5 juin, à San, le Mali accueillera la 26ème édition de sa Quinzaine de l’Environnement. À travers ce rendez-vous, il se joindra à l’appel mondial pour en finir avec un fléau presqu’invisible, mais omniprésent.