Soixante-quinze chefs de village du canton Pharis ont reçu début mai à Bouaké leurs arrêtés préfectoraux lors d’une cérémonie, en présence du ministre d’Etat ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko, en charge du dialogue politique parrain de la manifestation.
Ces documents qui confirment les 75 chefs, auxiliaires de l’administration, sont aussi pour eux une garantie de la sécurisation de leur titre selon Hamed Bakayoko qui assure que l’on ne viendra pas les «déstabiliser au gré des circonstances (…) et des manœuvres politiciennes».
Les rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire sont de plus en plus sollicités dans le règlement des conflits fonciers et une Chambre leur est dédiée afin de les impliquer davantage au plan national dans certaines décisions politiques et sociales.
Ils sont ainsi soumis aux obligations de neutralité, d’impartialité et de réserve, selon les textes qui les régissent.
La qualité de roi et de chef traditionnel est, en outre, incompatible avec l’exercice de tout mandat électif.