Ils avaient pourtant obtenu satisfaction sur quatre points de leurs revendications sur les six, qui les ont conduits à débrayer il y a deux semaines. Ne restent plus que deux points d’achoppement entre les fonctionnaires et le gouvernement. Il s’agit du paiement du stockdes arriérés liés aux mesures actées par le gouvernement en 2009, lequel s’élève à 249,6 milliards de FCFA et la revalorisation indiciaire de 150 points pour les emplois ne bénéficiant pas d’une grille particulière estimée à 21 milliards de FCFA.
Réunis en assemblée générale le samedi dernier, les syndicalistes de fonctionnaire avaient décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève « jusqu’à satisfaction totale » de leurs revendications. Mais, dans une déclaration lue sur à les antennes de RTI1, première chaîne de la télévision nationale le dimanche sur le coup de 23h, Théodore Gnagna Zadi, au nom des différents mouvements syndicaux de la Fonction publique avait appelé ses camarades à reprendre le service ce lundi 23 janvier. Dans la foulée, une rencontre est annoncée avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour ce mardi 24 janvier.
Si l’appel de la reprise des activités a été entendu par certains fonctionnaires, les enseignants n’ont pas entendu la chose de cette oreille. Plusieurs établissements, lycées, collèges et grandes écoles d’Abidjan sont restés fermés ce lundi matin. Devant le constat de l’absence de leurs professeurs, les élèves et même les étudiants des grandes écoles ont dû rebrousser chemin. Une situation qui a entrainé des heurts dans certaines villes de l’intérieur.
Ouakaltio OUATTARA
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