Après plusieurs mois d’accalmie, le milieu de l’éducation nationale entre dans une période de tension. Suite à la menace de la Coalition des enseignants du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) de débrayer le 28 janvier prochain, le Mouvement pour l’épanouissement des syndicats du secteur éducation/formation et de la recherche scientifique (MESEF-RS), encore appelé le Mouvement, vient d’interpeller les autorités. Au cours d’une conférence de presse animée ce samedi, l’organisation a invité « instamment le gouvernement à ouvrir les négociations » sur ses revendications restées en suspens. Il s’agit de la revalorisation salariale par la bonification indiciaire ou par le relèvement du taux d’indice ; les accessoires de salaire dont l’indemnité de logement. « Leurs négociations ont été reportées après le règlement des effets financiers liés au décret 2009-208 du 29 juin 2009 portant nouvelle échelle de traitement », a signifié Simplice Yélo, le secrétaire fédéral Adjoint 1 du Mouvement. Appelant le gouvernement à reprendre au plus vite les discussions autour de ces points. Tout en félicitant les autorités pour « l’exécution des effets liés au règlement des deux injustices qui ont frappé pendant longtemps des générations d’enseignants : reclassement aux grades A3, A4, A5, A6, A7 et l’exécution du calendrier de paiement du stock des arriérés SDA », le Mouvement annonce qu’elle ira vers les autres organisations du secteur Education/Formation afin d’élargir la base de la lutte.
Raphaël TANOH