Rens Ilgen : « Abidjan est un point de transit pour les trafiquants d’espèces animales »

Rens Ilgen espère pouvoir compter sur la justice ivoirienne dans la lutte contre le trafic d’espèces animales espère pouvoir compter sur la justice ivoirienne dans la lutte contre le trafic d’espèces animales

Le second semestre de l’année 2017 marque un tournant décisif dans la lutte contre le trafic d’espèces intégralement protégées en Côte d’Ivoire. Lancée il y a peu, la traque a permis de mettre le grappin sur onze individus. Rens Ilgen, coordonnateur de Eagle - Côte d’Ivoire, lève le voile sur cette structure et ses méthodes.

Quels sont vos moyens de lutte contre les trafiquants d’espèces animales ?

Eagle - Côte d'Ivoire lutte contre la criminalité de la faune en mettant l'accent sur les plus grands trafiquants et non les braconniers. Il s’agit pour nous de faire respecter et d’appliquer les lois en vigueur en la matière et d’éviter toute corruption pouvant être un frein à cette lutte. Nous localisons d’abord les personnes-clés dans ce commerce illégal avant de les arrêter avec le concours de la police et de la justice. Nous avons ainsi réussi à mettre plus de 2 000 trafiquants derrière les barreaux dans plusieurs pays. Nos experts juridiques veillent à ce que les procédures soient correctement suivies, jusqu'à la condamnation des mis en cause.

Nous ne nous concentrons pas sur la sensibilisation, car cela a déjà été fait. Nous ne ciblons pas les villageois, nous ne ciblons pas le commerce de la viande de brousse ou ce qui a trait à la consommation locale. Ce que nous recherchons, ce sont les personnes qui pratiquent ce commerce illégal à grande échelle.

En Côte d’Ivoire, à qui êtes-vous le plus confrontés ?

Certainement aux trafiquants. Le braconnage à grande échelle est organisé par eux. Si nous mettions l’accent uniquement sur le braconnage, nous ne prendrions pas le problème à la source. Il ne faut pas blâmer les braconniers, pour la plupart, ce sont des villageois qui reçoivent des miettes. Il y a de grands criminels derrière ce commerce, qui facilitent le braconnage, le transport, l'exportation et la corruption, qui est nécessaire pour ce commerce illégal.

 Quel est votre bilan?

Jusqu’à présent, nous avons mené deux opérations.  Notre objectif est d’arriver à un niveau de quatre trafiquants arrêtés par mois. C'est certainement possible en Côte d'Ivoire, car c'est un important pays de transit. Certains animaux sauvages tués en Afrique centrale peuvent venir jusqu'à Abidjan pour être exportés à partir d'ici. Bien que nous ne fassions que commencer, je reste positif, parce que je vois beaucoup de motivation du côté des autorités, qui sont engagées à nous accompagner.

 

Malick SANGARÉ

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