Depuis la grève de la Fesci, des heurts entre étudiants et policiers ont alimenté l’actualité. Dans cet entretien, le leader de la structure plaide pour la libération de ses camarades détenus en prison.
Vous avez entamé une grève le 28 mai dernier qui a abouti mercredi dernier à une altercation entre des étudiants de la Fesci et la police, à la Gare Nord d’Adjamé. Plusieurs étudiants ont été arrêtés à l’issu de ces troubles. Quelle est leur situation actuelle ?
Nous sommes entrés en négociation avec les autorités. Plusieurs parmi eux viennent d’être libérés. Mais il reste encore 12 étudiants injustement détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Nous demandons la libération de ces étudiants détenus.
Depuis votre grève quels sont vos rapports avec les autorités ?
Nous avons tenu aujourd’hui une réunion dans ce sens avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Dans ce sens la Fesci tiendra une assemblée générale dans les jours à venir pour indiquer si oui ou non la grève sera levée.
Que demandez-vous exactement l’Etat ?
Nos revendications sont, entre autres, l’homologation des frais d’inscription dans les écoles privées, à 40 000 francs CFA pour les orientés de l’État, le remboursement des frais de confection de la carte d’étudiant (5 000 francs CFA), la réhabilitation des cités universitaires de Port-Bouët, Williamsville et Abobo, la construction de résidences universitaires à Man et Korhogo.
Raphaël TANOH