A l’instar de l’Académie Mimos SIFCOM dans le monde du football, les développeurs web veulent permettre au plus jeunes d’entre eux de s’exprimer et d’exprimer leur talent. Tel est l’objectif que veut atteindre l’association interafricaine de développeurs informatique (AIDev).
Selon son président Christophe Konan, bientôt, cette structure lancera ses activités avec pour but de réunir « sur une même plateforme, décideurs, chefs d’entreprises, formateurs et professionnels de l’IT pour mener la réflexion sur le métier de développeur de logiciels et créer un pôle de compétences locales. »
Cet expert en conception du développement et de gestion des systèmes d’information estime que le marché mondial du développement de logiciels ou de programmes informatiques est en pleine expansion. Les systèmes d’exploitation open source sont de plus en plus utilisés dans la mise en œuvre des programmes de gouvernance électronique, offrant à chaque Etat le pouvoir d’accéder à la technologie et de tailler sa route dans le développement numérique.
Il reste convaincu que si les Africains semblent peu visibles sur cette chaîne de valeur contrairement au Chinois ou Vietnamien, c’est à cause d’un déficit en formation des jeunes africains, en général, et ivoiriens, en particulier, dans les langages de programmation orientés objet (C++, Java, Python, JavaScript, Ruby, HTML, etc.), et les techniques mathématiques de base.
« L’ambition de l’AIDev est d’amener la Côte d’Ivoire à quitter le confort du wagon de la consommation pour évoluer vers les salles de machines, aller au charbon, pour prendre sa place dans la révolution nouvelle en cours », conclut Christophe Konan.
Ouakaltio OUATTARA