Fonctionnaires : Faut-il repenser le « social » ?

Théodore Zady Gnagna reste encore optimiste pour l’avenir des enseignant

La lutte pour l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires continue d’être une préoccupation majeure, même si le gouvernement a déjà fait d’énormes efforts.

L’heure du bilan ? Sans doute pas. Celle de l’état des lieux peut-être, à en croire Théodore Gnagna Zady, Président de la Plateforme nationale des professionnels du secteur public. Qu’ont apporté les dernières années de lutte et de revendication aux fonctionnaires de Côte d’Ivoire ?

De la revalorisation salariale de 2014 à la bonification des pensions de retraite de 50 à 60% en 2017, en passant par l’intégration des agents journaliers de la fonction publique et le paiement des stocks d’arriérés, les conditions de vie de travailleurs ont connu une nette amélioration. Rien qu’avec le stock des arriérés, environ 30 000 fonctionnaires ont bénéficié de 500 000 à 20 millions de Francs CFA, pour plus de 21 milliards au total, selon M. Gnagna. Des efforts du gouvernement qu’il salue. L’autre bataille qui reste à mener est au niveau des conditions de travail. « La Côte d’Ivoire a été déchirée par des décennies de crise. Les Ivoiriens se sont malheureusement désintéressés à un moment de certains aspects pour faire de la politique. La conséquence, c’est que des localités censées accueillir des fonctionnaires n’ont pas le minimum en termes d’infrastructures », explique Théodore Gnagna Zady. Une vision partagée par Ekoun Kouassi, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Snesci). « Avec la politique des collèges de proximité, il y a des enseignants du secondaire sans logement. Les conditions de travail sont pénibles parce que l’établissement, en dehors de la craie, n’offre rien. C’est le directeur qui doit faire des pieds et des mains pour que l’école fonctionne », explique-t-il. Sous-préfets, agents de santé, instituteurs, le problème est transversal. Au ministère de la Fonction publique, un proche collaborateur du ministre Issa Coulibaly explique ses actions limitées. « Le ministère se contente d’affecter les fonctionnaires dans les différentes Directions des ressources humaines (DRH). Charge à elles de les muter là où le besoin se fait sentir ». Dans les différents départements, le problème est perçu différemment. Aux Eaux et forêts, par exemple, on estime que ce n’est une priorité ni pour les travailleurs, ni pour les employeurs. « Ces cas n’arrivent en général qu’au nouveaux fonctionnaires. Et tant que vous n’avez pas votre matricule, vous n’êtes pas considéré comme fonctionnaire » explique un haut cadre de ce département.

Raphaël TANOH

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