Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a présidé, le jeudi 21 mars 2024 à Abidjan-Plateau, la cérémonie de présentation des résultats de 10 projets qui ont bénéficié d’un financement du Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI) à hauteur de 197,120 millions de FCFA.
« Je suis convaincu que les résultats qui nous ont été présentés, ce jour, contribueront à l’amélioration des conditions de vie socio-économiques des populations ivoiriennes », s’est félicité le ministre, en présence de l’ambassadeur de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin et du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, Faman Touré.
Le ministre a souhaité une interaction dynamique entre les acteurs de l’écosystème de la recherche et de l’innovation et ceux du secteur privé dans notre pays à l’image de ce qui se déroule dans les pays du Sud-est asiatique comme la Corée du Sud, Taiwan et Singapour : « Ces pays qui affichent aujourd’hui des performances économiques remarquables doivent leur succès à leur investissement important dans la recherche et l’innovation avec une forte implication du secteur privé. Je souhaite que nous nous inspirions de ces « Success Stories » et que nous travaillions tous, main dans la main, à rapprocher le secteur privé et la recherche scientifique dans notre pays ».
Le secrétaire général du FONSTI, Yaya Sangaré, a rappelé que de 2020 à 2023, le FONSTI qui compte, à son actif, 59 projets financés, dont 14 achevés, a alloué au financement de projets, un montant de 1,141 milliard de FCFA.
Les 10 projets concernés sont :
- Conception et réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des fientes de poules ;
- Développement et optimisation d’un procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière en Côte d’Ivoire ;
- Valorisation de la mangue non exportée, produits dérivés par la conservation et la transformation durables ;
- Valorisation des déchets de la filière cacaoyère en bioproduits à haute valeur ajoutée ;
- Développement de nouveaux alicaments à base de fruits et légumes négligés sauvages locaux comestibles contre les maladies du diabète et de l’hypertension artérielle : optimisation de leur fonctionnalité par lacto-fermentation contrôlée et dirigée ;
- Mise en place d’une mini-usine de transformation de noix de cajou ;
- Conception et optimisation d’un prototype à haut rendement d’aquaculture de tilapia hors-sol à pompage solaire pour une autosuffisance en poisson des populations des régions Nord de la Côte d’Ivoire ;
- Mise en place d’un système d’élevage et de transformation des insectes comestibles adapté aux conditions agricoles en Côte d’Ivoire ;
- Production communautaire de biogaz à partir des eaux usées de la transformation de manioc pour les besoins de 20 ménages ;
- Projet de recherche sur la résilience organisationnelle des entreprises ivoiriennes