D’ici la fin de l’année, une unité industrielle capable d’assembler 2000 ordinateurs par jour ouvrira ses portes dans le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie de Grand-Bassam (VITIB). Un coup de pouce au projet « un citoyen, un ordinateur » prôné par le président Alassane Ouattara.
Des ordinateurs de qualité sortis tout droit d’une unité industrielle du village des technologies de l’information et de la biotechnologie de Grand-Bassam (VITIB). C’est pour très bientôt. D’ici là, le 29 juillet dernier, le Vitib et le groupe Cerco ont signé une convention pour la mise en œuvre de ce projet. Pour un investissement de 4 milliards de francs CFA (1,4 milliard décaissés par le VITIB et 2,6 milliards pour le groupe Cerco), 2 000 ordinateurs de bureau sortiront des chaînes de montage de cette unité industrielle. Celles-ci viendront renforcer la chaîne déjà fonctionnelle dans le Zbtic, dédiée aux ordinateurs portables, tablettes et smartphones mises au point par le groupe Cerco.
Sous la marque OPEN, ces ordinateurs seront vendus à des coûts accessibles à la population, indique-t-on. Pour ce faire, au terme de la convention signée, le constructeur Cerco bénéficie de plusieurs exonérations fiscales : droits de douane à l’importation et à l’exportation, impôt sur les bénéfices pendant les 5 premières années, TVA sur les consommations d’électricité, d’eau et de produits pétroliers.
Selon toute vraisemblance, les populations auront à décaisser un montant en dessous de la fourchette de prix déjà pratiqués par l’Agence nationale du service universel des Télécommunications (ANSUT). Dans le cadre du projet : « Un citoyen, un ordinateur plus une connexion internet », lancé en février 2015, le prix des ordinateurs oscille entre 168 000 et 249 000 francs CFA, quand il faut débourser entre 50 000 et 196 000 francs CFA pour s’offrir une tablette.
Benoît TANOH