Ils font partie des 300 détenus qui ont bénéficié de l’amnistie accordée par le chef de l’Etat. Les 7 étudiants de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) qui ont été emprisonnés dans le cadre de la crise poste-électorale de 2010, respirent depuis plusieurs jours l’air de la liberté. Arrêtés pour plusieurs chefs d’inculpation, dont atteinte à l’autorité de l’Etat, incitation à la haine, violence, ils ont tenu ce jeudi à dire merci à leurs camarades étudiants qui n’ont jamais désespérés de les voir dehors. Accueillis à l’université Félix Houphouët-Boigny par Assi Fulgence Assi, le secrétaire général de la FESCI, les anciens bagnards ont rassuré qu’ils ont changé. Ils ne sont plus comme avant. « La prison nous a assagis (…) Nous ne venons pas avec un cœur revanchard, mais dans le but de prendre pas à la cohésion sociale », a expliqué Deagoué Zigui Marc Aubin, alias le Lion blanc, ancien secrétaire général de section de la FESCI, qui vient de passer 7 ans derrière les barreaux. Karamoko Valentin, alias Kara responsable de la FESCI Yopougon, a remercié les autorités ivoiriennes pour cette amnistie, ainsi que leurs camarades qui n’ont jamais cessé de les soutenir. Quand Dago Wilfried s’impatientait, lui, de prendre part au développement du pays. « Nous serons toujours présents pour vous apporter notre soutien », a promis Assi Fulgence Assi, le secrétaire général de la FESCI. Qui promet plaider auprès des autorités afin que ces 7 étudiants puissent reprendre leurs études à l’université et mener une vie normale.
Raphael TANOH