Depuis la fermeture des écoles et l’Etat d’urgence, une frange de la population ivoirienne semble insensible aux mesures de sécurités prise pour limiter la propagation du coronavirus. Les commerces, les transports en commun, les marchés ainsi que de nombreux services publics restent en marge des règles de sécurité. Selon Soumahoro Ben N’Faly, président de la Fédération ivoirienne des consommateurs le Réveil (Ficr), ils sont sur le terrain non seulement pour éviter de la surenchère, mais aussi pour faire en sorte que les mesures prises par l’Etat soient respectées. « Nous avons constaté que dans de nombreux secteurs, les Ivoiriens font n’importe quoi. Ils ne suivent pas les mesures. Avec les transports en commun, par exemple, nous allons faire des propositions et voir d’un commun accord leur application. Pour les commerces, nous allons demander la fermeture de magasins non essentiels dans cette période, comme la vente de vêtements », a affirmé ce mercredi le président de la Ficr. De son côté, Kadio Aka Claude, président de l’organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (Opeeci), appelle la communauté à respecter les mesures d’hygiène pour éviter la propagation du coronavirus. « Nous demandons aussi à l’Etat que les mesures d’accompagnements soient conséquentes, sinon, personne ne voudra rester à la maison et mourir de faim », a ajouté le président de l’Opeeci.
Raphaël TANOH