Il y a de l’eau dans le gaz entre la Coalition du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) et la Coordination des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (CES-CI), structure membre dirigée par Pacôme Attaby. Dans une déclaration dont nous avons eu copie, le porte-parole de la COSEFCI, Kouamé Bertoni a annoncé, la suspension de Pacôme Attaby et de la CES-CI de sa faitière qui regroupe plusieurs organisations. Mais aussi, le retrait du soutien de la COSEFCI à la Coalition des syndicats du secteur public de Côte d'Ivoire (CSSP-CI), dont Pacôme Attaby est président. Et enfin, le retrait du soutien de la COSEFCI de la candidature de Pacôme Attaby à la présidence du conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (MUGEFCI). En cause, selon Kouamé Bertoni, les ressentes sorties de Pacôme Attaby qui aurait accusé à tort la COSEFCI d’avoir falsifié sa signature pour aller en grève. À la dernière assemblée générale, selon Kouamé Bertoni, il avait été décidé à la majorité des structures présentes d’aller en grève. La CES-CI, bien que s’étant opposée, n’avait d’autre choix que de se conformer aux textes. Aucune signature n’a donc été falsifié, pour Kouamé Bertoni. Ensuite, les déclarations de Pacôme Attaby faisant état de ce que la CES-CI est majoritaire au sein de la COSEFCI n’avait pour but que de faire échouer la dernière grève de la COSEFCI, à l’entendre. Nos tentatives pour avoir la réaction de Pacôme Attaby sont restées sans suite.
Raphaël TANOH