BTS : Les larmes Après la joie

Malgré les réformes, le brevet de technicien supérieur (BTS) est toujours confronté à de multiples problèmes. La question du stage des détenteurs de ce diplôme est toujours sur la table.

Sur près de 100 000 bacheliers, environ 30 000 ont été orientés dans les universités publiques cette année et presque 60 000 dans les grandes écoles supérieures privées. Soit 60%. Parmi ces 60 000, seuls 30% auront rapidement un stage en entreprise après leur Brevet de technicien supérieur (BTS). Les autres deviendront batailler pendant de nombreuses années. Certains parmi eux seront accrochés à l’espoir d’un coup de fil hypothétique provenant d’une des entreprises où ils ont déposé leurs dossiers. Le reste n’aura d’autre choix que de s’en remettre à ces milliers de structures qui poussent ici et là tel des champignons, proposant des stages aux étudiants avec en contrepartie des espèces sonnantes et trébuchantes. Ils seront lésés et s’enfonceront encore plus dans le désespoir.

Réformes 5 ans après les réformes initiées pour faciliter le stage académique en entreprise, c’est toujours un casse-tête pour les jeunes diplômés. « Beaucoup d’étudiants passent des années avant d’avoir un stage, malgré les facilités que l’Etat estime avoir apportées », déplore Auguste Assalé, secrétaire général de la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (FETEP-CI). « Nous  avons déjà fait un plaidoyer auprès du gouvernement. Mais rien ne change. En son temps, nous avons dit que les nombreuses structures étatiques tel que le Trésor, les Impôts, pouvaient prendre un quota d’étudiants pour trois mois afin qu’ils puissent valider leurs diplômes », explique l’étudiant.

Ni la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), ni les autres associations d’étudiants ne se penchent sur la question. Aujourd’hui, le taux d’étudiants qui arrive à soutenir tourne autour de 30%. Trois ans après leurs diplômes, beaucoup traînent à la maison.  Les établissements qui proposaient autrefois des stages aux élèves ne le font plus, selon lui. Avec le nombre croissant de bacheliers, le problème ne fera que s’amplifier.  Pour le contrer, les autorités prévoient depuis 2016, des exonérations fiscales aux entreprises qui acceptent de prendre des stagiaires. Mais, selon Alhouceine Sylla, le président de l’Association des professionnels de ressources humaines de Côte d’Ivoire (APRHCI), cela ne suffit toujours pas. Le coût des stagiaires pour une entreprise comparé aux exonérations fiscales est important. La solution ? Pour lui, il faut impliquer les écoles dans le processus. Dès la première année, les établissements doivent nouer des partenariats avec les entreprises.

Raphaël TANOH

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