On le sait, la nouvelle date du brevet de technicien supérieur (BTS) a été fixée au 7 septembre prochain. Des épreuves que les enseignants du supérieur privé attendent perturber si leurs primes ne sont pas payées. Après une déclaration la semaine dernière pour interpeller les autorités sur leur situation, le Syndicat national des enseignants du supérieur privé (Synesup) est revenu ce mardi sur le mutisme, dit-il, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Nous n’avons pas encore été appelés à la table de négociation depuis. C’est une situation regrettable. Si notre situation n’est pas régularisée, il n’est pas question que nous prenions part à ces examens », a indiqué le secrétaire général du Synesup. Il s’agit, selon René Yao, de leurs arriérés de primes. Des primes de choix du sujets, d’harmonisation, de présidents, vice-présidents, des oraux, de délibérations, de membres de secrétariats. D’après le secrétaire général du Synesup, environ 5 000 enseignants du supérieur privé sont concernés. Les autorités, a ajouté l’enseignant, avaient débuté le payement en juin. Mais il a été arrêté pour une raison que nous ignorons. Est-ce que les enseignants peuvent perturber la tenue du BTS ? Oui, répond M. Yao. « Il est vrai que le BTS peut se tenir sans la participation des enseignants. Mais il sera difficile de faire les corrections sans nous. Ce qui reviendra à la même chose », a souligné le leader syndical. Selon le secrétaire général du Synesup, si les primes ne sont pas payés dans les semaines à venir, les soutenances de décembre 2019 et d’avril 2020, dont les rapports ont été déposés, n’auront pas lieu non plus. Mi-août, dit-il, une rencontre aura lieu pour décider de la conduite à tenir au niveau des enseignants.
Raphaël TANOH
JDF TV
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