Dans cet entretien, Charles Kisito attire l’attention des autorités sur les problèmes qu’ils rencontrent dans les résidences universitaires.
Il y a quelques mois, les étudiants des résidences universitaires de Cocody se plaignaient des travaux de réhabilitation mal faits. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les problèmes existent toujours. Il y a notamment des fuites d’eau dans les murs, les robinets sont le plus souvent sans eau, les coupures d’électricités sont fréquentes. Ces problèmes sont plus courants à la cité universitaire du campus de Cocody. Et ils prennent de l’ampleur.
Les autorités universitaires sont-elles informées de ces désagréments ?
Oui. Nous avons toujours essayé de faire remonter ces problèmes. Mais les procédures administratives sont longues. Lorsque que nous saisissons le Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan (Crou-A1), il fait remonter les informations au niveau de Simdci, l’entreprise responsable des travaux à l’université Félix Houphouët-Boigny. Ensuite, il faut attendre que les moyens soient là pour effectuer les travaux. Cela prend énormément de temps.
Si ces problèmes ont déjà été signalés et réparés, pourquoi surviennent-ils à nouveau ?
Nous pensons que la réhabilitation n’a pas été faite correctement à certains niveaux. Et qu’il faut voir le problème depuis le début. Surtout concernant la plomberie. Le travail a été bâclé.
Récemment les autorités ont annoncé la réhabilitation des cités universitaires de Williamsville et d’Abobo dans six mois. Une bonne nouvelle pour les étudiants ?
Assurément. Les étudiants attendent impatiemment que ces cités soient réhabilités parce qu’ils sont nombreux à demander des chambres, chaque année.
Raphaël TANOH