Le groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré dans du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018, 69 accidents sur l’étendue du territoire ivoirien avec une dizaine de cas de décès. Un chiffre en hausse par rapport à celui de la fête de la nativité où ils avaient enregistré une trentaine d’accident.
Selon une note de ministère de la santé par contre, dans les urgences médicales et chirurgicales, les salles d’accouchement ou salles de suite de couches la situation était assez calme, parce qu’il n’y avait pas eu de grands blessés de la voie publique. Cette note enregistre toutefois des blessés liés à l’usage de pétards. Au Chu de Cocody par exemple, un enfant vivant à Abobo qui s’est fait un œil au beurre noir par les pétards a pu être rapidement pris en charge et a pu regagner la maison familiale. Mais à l’hôpital général de Port-Bouët, Salif Ousmane, né en 1985 et vivant à Gonzagueville a vu trois de ses doigts ravagés par l’explosion d’un pétard dont il voulait se saisir. Un autre cas similaire a été enregistré à Koumassi où Yacouba Konaté, 11 ans a perdu un doigt.
Le Chu de Yopougon a enregistré le cas le plus critique avec Joël Séri Joël, élève de 22 ans qui, volant au secours d’une dame qui a reçu une salve de pétards. Il a perdu suite à l’explosion quatre doigts de sa main droite alors qu’il tentait de débarrasser cette dame d’un pétard lancé par inadvertance sur sa personne
Ouakaltio OUATTARA