En marge des protestations sur les débuts difficiles de la couverture maladie universelle, le Mouvement pour l’épanouissement des syndicats du secteur éducation-formation et de la recherche scientifique (MESEF-RS) est monté au créneau ce samedi pour évoquer les négociations liées à la trêve sociale. Au cours d’une conférence de presse, Yelo Fanho Simplice, secrétaire général de l’organisation a dénoncé leur exclusion des discussions entre le gouvernement et les syndicats l’année scolaire écoulée. « Le MESEF-RS exige son intégration à toutes les discussions, demande au gouvernement d’examiner avec célérité ses revendications reversées à l’Intersyndicale de la fonction publique (IFCI), le MESEF-RS soutient les actions menées par l’IFCI et les autres organisations syndicales dans le cadre de la lutte contre les difficultés liées à l’arrimage CMU-MUGEFCI », a signifié ce samedi Yelo Fanho Simplice. Regroupant les ordres d’enseignement du préscolaire au supérieur en passant par le primaire, secondaire général, technique et professionnel, le MESEF-RS a ajouté que « depuis la signature du protocole d’accord portant trêve sociale, toutes les revendications du MESEF-RS reversées à l’IFCI sont restées sans suite. Car jusqu’à présent, il n’existe pas de véritable cadre de négociation. Pis, au niveau du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le MESEF-RS a été exclu de toutes les discussions de l’année scolaire dernière parce que dit-on qu’il n’avait déposé de préavis de grève », a indiqué Yelo Fanho. Leurs revendications sont entre autres : l’Attribution et la revalorisation de l’indemnité de logement. Ils exigent la nouvelle nomenclature des fonctions dans le secteur Education/Formation, la revalorisation de l’indemnité des éducateurs à l’enseignement technique et professionnel, la revalorisation de l’indemnité de direction des écoles maternelles, la suppression des cours de mercredi.
Raphaël TANOH