Le Collectif des associations de parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (CAPEECI), a salué hier la décision des enseignants de mettre fin au blocage des notes des élèves. Dans une déclaration dont nous avons eu copie, le président du CAPEECI, Kadio Aka Claude, félicite la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI), pour son état d’esprit. Le CAPEECI qui a servi de médiateur dans cette crise, en a profité pour appeler le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, « à jouer pleinement son rôle de chef du grand département du secteur éducation formation en Côte d’Ivoire, en calmant l’atmosphère par des paroles plus apaisantes et fédératrices et éviter d’user des menaces et des sanctions qui attisent la haine et créent la révolte ». Les parents d’élèves et d’étudiants demandent également au ministère de sursoir à toutes ces décisions de sanctions vis-à-vis des enseignants pour ramener la paix dans le milieu scolaire. « Au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de poursuivre sans relâche les actions engagées avec beaucoup de tact, pour rétablir la vérité, afin de ramener la quiétude sur le campus de Cocody. De prêter la plus grande attention aux différentes revendications des enseignants chercheurs, en usant de son savoir et savoir-faire en matière d’intermédiation qui en rajoute à ses nombreuses qualités d’homme d’Etat », a énuméré Kadio Claude. Au Premier ministre, le CAPEECI, demande de prendre l’ « ultime décision », celle d’examiner avec « bienveillance » les conclusions des résolutions du séminaire de Grand-Bassam et d’y apporter les solutions idoines attendues par tous, afin d’obtenir une paix durable dans les écoles aussi bien que dans les universités.
Raphaël TANOH