Lutte contre les violences basées sur le genre : Le PNUD et l’AFJCI signe une convention pour y mettre fin

L’ambassade des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, sise dans le quartier de la Riviera Golf (Commune de Cocody), a abrité le mardi 28 août, la signature d’un protocole d’accord entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (AFJCI), dans le cadre du projet d’appui au renforcement de la justice et des services de sécurité intérieure dans la réponse aux violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire.

La signature de cette convention permettra aux différentes parties (PNUD et AFJCI) de travailler en partenariat avec le gouvernement Ivoirien afin de mettre en œuvre un programme de prévention des violences basées sur le genre et de renforcement des mécanismes d’assistance aux survivantes.

« Ce projet vient à point nommé puisque la violence est une question préoccupante pour les femmes. Et l’AFJCI s’inscrit dans ce cadre afin de mieux lutter contre cette pratique qui prend de plus en plus d’ampleur dans notre pays », a indiqué, la présidente de l’AFJCI, Mme Aimée Zébéyoux, par ailleurs, Secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme.

Mais bien avant, Mme Zébéyoux a énuméré plusieurs difficultés auxquelles font face son association dans l’exercice de sa mission, notamment la question de la non-dénonciation des victimes, qui constitue un frein à la sensibilisation, le manque de centres d’accueil des femmes battus, le coût trop élevé des certificats médicaux, qui empêche les victimes de portées plaintes contre leur agresseurs ou encore l’absence de mandat de protection des femmes victimes de violence physique.

Pour le Directeur Pays du PNUD, M. Luc Grégoire, son institution veut contribuer à la réponse nationale, aux défis de la sécurité et de la cohésion sociale et aux VSBG en Côte d’Ivoire, plus particulièrement à l’ouest du pays, en capitalisant sur les acquis de programmes précédents ou en cours de mise en œuvre. « A travers ce programme, nous comptons entretenir la confiance des populations dans les instruments légaux mis en place pour leur protection, surtout, consolider les capacités nationales et celles des services de sécurité en matière de coordination et de collecte d’information sur les VSBG », a-t-il soutenu.

Notons que le montant global du programme s’élève à 1,091 million de dollars dont 101 857 dollars d’apport du PNUD et 990 049 dollars des États-Unis d’Amérique. Ce programme qui a démarré en novembre 2017 cours jusqu’en 2020.

Anthony NIAMKE

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