La Coalition secteur Educateur/Formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) a procédé ce jeudi au renouvellement de ses instances. C’est Bertoli Kouamé qui a été désigné comme le nouveau porte-parole de la faitière. Le secrétaire général national du Réseau des instituteurs de Côte d’Ivoire de Côte d’Ivoire (RICI) remplace à ce poste Ako Nomel, pour une durée d’un an. L’occasion pour M. Kouamé de revenir sur leurs revendications. Au cours d’une conférence de presse animée au siège de la COSEFCI à Yopougon, il a insisté sur les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam tenu du 10 au 13 avril 2019 et qui s’est poursuivi et achevé au CNMS de Cocody. « Jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a été apportée en général à nos légitimes revendications et en particulier à celle relatives à la revalorisation de l’indemnité de logement alors que, promesse nous avait été faite par le Premier ministre, paix à son âme, qu’une fois les discussions de Bassam terminées nous serons invités à une autre rencontre à l’effet d’apporter des réponses aux dites. La COSEFCIi demande que ce dernier pallier soit franchi afin d’apporter des réponses à ses revendications », a signalé Bertoli Kouamé. Selon lui, la question de l’indemnité de logement ne saurait être occultée « par une quelconque promotion immobilière à l’attention des enseignements ». Le deuxième défi à relever, à l’entendre, est le reversement des salaires des mois de mai 2019, de janvier et février 2020. « Nous allons établir un suivi des plaintes qui suivent leur cours et si possible envisager d’autres pistes afin de faire aboutir nos dossiers », a fait savoir le nouveau porte-parole de la Cosefci.
Raphaël TANOH