La Coordination des syndicats du secteur santé (Coordisanté) a tenu ce samedi son assemblée générale, au centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon. La structure a salué l’adoption en mars dernier en conseil des ministres, de la réforme hospitalière. Boko Kouaho, le porte-parole de la structure et son bureau exécutif, ont expliqué à leurs membres le contenu du document. Notamment les points concernant les indemnités et le primes qui leur tiennent à cœur. Mais la loi prévoit également des sanctions pour les fonctionnaires qui vont travailler dans les cliniques privées. Selon Boko Kouaho, pour qu’un infirmier ou un médecin aille travailler dans une clinique privée, selon la loi, il faut que l’établissement ait une convention avec cette clinique. Les sanctions vont de la suspension à des payements d’amende. Pour la clique, cela peut entraîner un retrait de l’autorisation d’exercer. Mais avant la mise en œuvre de ces mesures, il faudrait que la réforme soit adoptée à l’assemblée nationale.
Raphaël TANOH