Viande de brousse : autorisée mais chère

Après deux ans d’interdiction de consommation, la viande de brousse est toujours prisée.

En septembre dernier, le gouvernement ivoirien levait l’interdiction de la consommation de viande de brousse. Une annonce appréciée par tous ceux qui fréquentent les maquis. Deux mois après, le gibier se fait rare sur le marché.

Pour se procurer un agouti, les friands de ce gibier doivent désormais débourser au moins 15 000 francs CFA. Pour le hérisson, l’espèce la plus demandée, il faut parfois payer jusqu’à 20 000 francs CFA. Quant aux amateurs de viande de biche, ou encore de singe, il doivent prévoir environ 35 000 francs CFA. C’est ce qu’affirme Georgette Wadja, restauratrice à Marcory zone 3. Toujours selon elle, « les clients qui font la queue dans certains points de vente en repartent sans avoir pu s’offrir du gibier. Et souvent en colère ». C’est suite à l’épidémie de la maladie à virus Ebola, présente en Guinée, Sierra Léone et au Liberia à partir d’août 2014, que la Côte d’Ivoire avait pris des mesures restrictives en interdisant la consommation de gibier, susceptible de transmettre le virus. La levée de cette interdiction avait été accueillie avec ferveur par les populations, et entraîné une forte demande de viande de brousse. Conséquence, celleci se fait de plus en plus rare sur les marchés, dans les restaurants et autres « maquis ». Une situation que vivent difficilement les consommateurs.

La course aux gibiers

« Pendant la période d’interdiction, on trouvait la viande de brousse plus facilement. ’ ’ Maintenant que tout est rentré dans l’ordre, on n’en trouve plus ! », lâche, dépitée, Solange Yaouh, une consommatrice venue faire son marché à Marcory. Pendant ce temps, chez Georgette Wadja, réputée pour les mets à base de viande de brousse qu’elle propose, l’ambiance est loin d’être à la gaieté. Cette situation de pénurie a un impact négatif sur ses recettes journalières. « Ceux qui nous livrent la viande disent que le gibier est difficile à trouver. Et lorsqu’ils en trouvent, les commerçantes de l’intérieur du pays sont les premières à être ravitaillées, le reste étant écoulé à Abidjan », explique- t-elle. Quant aux vendeurs, ils affirment être souvent confrontés aux tracasseries routières, du fait du contrôle strict des agents du service des Eaux et Forêts. Voilà l’une des raisons qui expliquent les prix élevés sur le marché.

Anthony NIAMkÉ

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