Après la réunion de rentrée scolaire, une partie des enseignants estime avoir été oubliée. Dans une déclaration dont nous avons eu copie, la Coalition des syndicats du secteur éducations éducation/formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), appelle la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation à se pencher sur les revendications des enseignants. De bonnes réformes, selon Bertoni Kouamé, le porte-parole de la Cosefci, ont été apportées, mais « (…) le grand oublié reste et demeure cet ingénieur de l’esprit, sans qui, il n’y a pas de savoir à transmettre, sans qui, il n’y a pas d’école, car l’école, c’est le savoir et, ce savoir est transmis par l’enseignant. Si aujourd’hui des reformes ont pu être adoptées sans attendre les conclusions des états généraux de l’éducation nationale en l’occurrence, le retour de la dictée, le retour des coefficients pour ne citer que celles-là, c’est qu’il est aussi possible d’apporter des réponses aux légitimes revendications des enseignants de Côte d’Ivoire sans attendre les états généraux ». Il s’agit, selon lui, le reversement des salaires suspendus de mai 2019, janvier et février 2020 ; la revalorisation de l'indemnité de logement ; la suppression des cours de mercredi au primaire ; le relèvement au double de toutes tes primes liées aux examens scolaires, la mise en place des intendances intégrées aux centres d’examens et la rémunération de la surveillance ; le paiement de 500.000 F à chaque enseignant ex-contractuel au titre de leurs émoluments non payés de janvier à mai 2014 puis l’intégration à la Fonction Publique du résiduel des radiés en 2014 pour fait de grève ;la suppression de l’emploi d’Instituteur Adjoint. Par ailleurs, la Cosefci rappelle que le 10 mai dernier la ministre avait promis de trouver des solutions à leurs revendications. Plus de trois mois après, selon M. Kouamé, c’est le silence radio.
Raphaël TANOH
JDF TV
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