Grâce aux efforts du gouvernement en matière des droits des femmes, le niveau de pauvreté des femmes en Côte d'Ivoire est en baisse. Il est passé de 62,5% en 2008 à 56% en 2015 et à 35% en 2020. L'objectif du gouvernement reste d'atteindre le seuil de 20% dans les prochaines années.
Les statistiques ont été révélées par la directrice du Genre et de l'Équité du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Florence Tanoh. Selon elle, le taux de pauvreté des femmes est passé de 62,5% en 2008 à 56% en 2015 et à 35% en 2020. L'objectif du gouvernement reste d'atteindre le seuil de 20% dans les prochaines années.
Amélioration législative Lors d’une tribune en marge de la célébration des droits des femmes, Florence Tanoh qui intervenait sur le thème : « Les droits des femmes en Côte d'Ivoire » s'est félicitée de la loi N°2019-574 du 26 juin 2019 portant code pénal qui criminalise désormais le viol puni d'un emprisonnement de cinq à 20 ans et pouvant aller jusqu'à à la prison à vie lorsque le viol a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ou la mort de la victime. Elle a aussi salué la loi N°2015-635 du 17 septembre 2015 relative à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, la loi portant code du travail qui dit que toute femme en état de grossesse médicalement constaté peut rompre son contrat de travail sans préavis et sans avoir à payer une indemnité de rupture du contrat. Une femme ne peut être licenciée parce qu'elle est enceinte. La loi N°2019-870 du 14 octobre 2019 impose aux partis politiques un quota de 30% de femmes sur le nombre de candidats présentés, la loi N°2019 du 26 juin 2019 relative au mariage interdit formellement le mariage des mineurs, améliore le statut de la femme qui peut hériter au même titre que les enfants du défunt, sans oublier qu'elle bénéficie de la gestion conjointe du ménage. Au niveau du foncier rural, la femme peut désormais hériter de la terre. Au-delà de ce dispositif législatif l’on note que les droits de la femme, s’ils sont en constance évolution, reste un toujours un véritable défis pour les femmes ivoiriennes. Déjà au niveau politique, le taux de 30 % de représentation dans les assemblées élues tarde à être une réalité et les partis politiques pensent plutôt que ce sont les femmes qui restent peu mobilisées pour leur propre cause.