À l’occasion des 16 Jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes et des filles, célébrée chaque année dans le monde du 25 novembre au 10 décembre, la ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, portant le message du Gouvernement, a lancé un appel à une synergie d’actions pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles.
« Pour l’intérêt général de la nation, la lutte contre les violences et discriminations à l’égard des femmes et filles nous concerne tous. Elle représente une cause qui ne devrait pas laisser de place à la neutralité, tant elle impose un seul choix : celui de l’engagement et de l’action » a-t-elle lancé.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a réaffirmé l’engagement du Gouvernement ivoirien à toujours œuvrer pour l’élimination et la tolérance zéro à l’égard des violences faites aux femmes et aux filles. Cet engagement de la Côte d’Ivoire s’est matérialisé à travers plusieurs actions. « La Côte d’Ivoire s’est engagée, à divers niveaux, dans la lutte contre ces actes de violence et a traduit ses engagements par la ratification de nombreux instruments internationaux et régionaux relatifs à la promotion des droits de l’homme, de l’égalité des sexes », a-t-elle fait savoir.
Selon la Banque mondiale, l’impact économique de la perte de productivité résultant de la violence sexiste sur certains pays peut atteindre 3,7% de son Produit Intérieur Brut.
Les violences à l’égard des femmes et des filles constituent un véritable ralentissement de la croissance économique. C’est pourquoi, le Gouvernement ivoirien a fait le choix de commémorer la 33ème édition de la campagne des 16 jours d’activisme dans toutes les régions de Côte d’Ivoire, sous le thème : « Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».
Malgré les acquis et les efforts consentis par l’État de Côte d’Ivoire avec l’appui de ses partenaires au développement, la question des violences à l’égard des femmes est encore d’actualité. Selon la ministre pour l’année 2022, le système de collecte nationale a enregistré 7 919 cas de violences rapportées et pris en charge.
Pour conclure elle a invité toutes les couches de la société à fédérer leurs efforts pour mettre fin à toutes formes de violence à l’égard des femmes et des filles.