« Nous n’avons rien à envier à l’enseignement général »
Depuis la fin des examens scolaires, les établissements confessionnels islamiques de Côte d’Ivoire, espèrent un avenir radieux pour leurs enfants. L’Imam Hassan Camara, chef de communication de l’Organisation des écoles confessionnelles islamiques (OEECI), revient sur les réussites.
Journal d’Abidjan : Comment se sont déroulés les examens sur l’étendu du territoire national ?
Imam Hassan Camara : Cette année encore, les élèves des écoles confessionnelles islamiques ont fait bonne impression. Les examens islamiques, (CEPE, BEPC et BAC) se sont tenus du mardi 22 au mercredi 23 juin 2021, sur toute l’étendue du territoire national et ont été soutenus et encouragés par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. Ce sont 11 744 candidats dont 8 767 au CEPE, 2 401 au Bepc et 576 au Bac qui ont composé.
Comment se présentent les résultats ?
Très bien. Le taux de réussite au CEPE est de 80, 87%. Au BEPC, il est de 71,1%, tandis que le taux de réussite au baccalauréat est de 72,07%. Ce sont de très bons résultats.
Au fil des ans, peut-on dire de l’OEECI progresse ?
La performance des élèves s’améliore chaque année. Dans deux ou trois ans, avec la nouvelle vision de l’Etat, les écoles confessionnelles islamiques vont se porter encore mieux.
L’Etat de Côte d’Ivoire vous soutient-il ?
Oui, l’Etat soutient les écoles confessionnelles islamiques. Il y a des subventions qui sont accordées pour nous accompagner. Et cela nous aide sur le plan infrastructurel et aussi à améliorer les résultats.
Quel est votre souhait aujourd’hui ?
Ce que nous souhaitons, c’est que les mesures d’accompagnement de l’Etat continuent et s’étendent. L’enseignement que nous donnons aux enfants est meilleur. Nous n’avons rien à envier à l’enseignement général, sur ce plan. Au CEPE à Aboisso, par exemple, nous avons eu 100% d’admis. Sur 23 candidats. Le 1er a eu 135 points et le dernier 115. Il y a des écoles qui font de bons résultats même sans être bien sur le plan infrastructurel. Il faut les soutenir. Tout ceux qui ont eu des subventions de l’Etat, ont amélioré leur résultats. C’est un encouragement.
Quel est le point des établissements confessionnels reconnus par l’Etat, aujourd’hui ?
Le processus d’insertion des écoles islamiques dans le programme normal du ministère suit son cours avec 3 416 structures islamiques à intégrer. Soit 481 000 enfants. Depuis 2019, nous avons une nouvelle stratégie qui porte sur l’intérêt supérieur des enfants.
Entretien réalisé par Raphaël TANOH
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