Depuis le lancement des concours administratifs, en mars dernier, des milliers de diplômés s’activent pour décrocher le fameux sésame, synonyme de promotion pour les uns et d’intégration à la Fonction publique pour les autres. Point sur ces épreuves, tant prisées.
Les choses sérieuses vont bientôt débuter. Lancés le 13 mars derniers, les concours administratifs session 2018 viennent de boucler leurs inscriptions en ligne ainsi que celles relatives aux cours de préparation. Environ 70 000 candidats affûtent leurs armes. Ils ont désormais les yeux tournés vers la commission de validation des candidatures, qui travaillera du 8 juin au 13 juillet. Avec 379 concours pour 9 644 postes budgétaires à pourvoir, cette phase est primordiale. Et, pour les postulants, c’est l’étape la plus décisive.
Tri des dossiers « La commission procédera au tri. Les dossiers incomplets seront retirés » explique un proche collaborateur du ministre. Les éliminations concerneront aussi les faux diplômes. Et, d’après notre source, la commission de validation dispose d’un tamis si fin qu’aucun fraudeur ne pourra passer entre les mailles. Une fois le tri effectué, les convocations seront mises en ligne le 17 août prochain. Une période d’angoisse. « Chaque année, des personnes sont recalées », souligne notre informateur. Mais beaucoup n’ont pas le luxe de s’y attarder, car il faudra pour les élus faire face aux cours de préparation, non obligatoires, du 13 juillet au 31 août. « Il s’agit de cours de mise à niveau. Nous avons reporté la date des inscriptions de deux semaines à cause d’un problème avec l’opérateur de téléphonie mobile en charge de cette opération. Mais les autres dates restent inchangées » dit notre source. Les compositions se dérouleront les samedis et dimanches du 8 au 30 septembre. Quant aux délibérations, elles sont prévues du 27 au 29 novembre. Le lendemain, les candidats auront leurs résultats en ligne sur le site www.fonctionpublique.gouv.ci. On le sait, de nombreuses innovations ont été apportées à ces concours avec l’arrivée du ministre Issa Coulibaly. Elles ont d’ailleurs valu au Directeur des concours, Dr Brice Kouassi, plusieurs prix pour son dynamisme. L’année dernière, par exemple, certains candidats ont composé sur ordinateur, une première. Une session de remplacement a également été organisée pour tous les candidats qui n’avaient pas pu être de la session normale pour cause de maladie. S’y s’ajoute un nouveau dispositif médical dans les centres de composition. En 2016, les couleurs avaient été annoncées avec la déconcentration dans l’organisation des épreuves et la baisse des frais d’inscription, de 35 500 à 23 500 francs CFA.
Raphaël TANOH