La question de la gestion des produits chimiques dangereux s’est débattue, jeudi 6 mai 2021 lors d’un atelier dénommé « Atelier de lancement du forum multipartite pour la gestion des produits chimiques en Côte d’Ivoire ».
S’inscrivant dans le cadre du projet relatif à la Promotion d'un modèle multipartite et de la participation des OSC, pour la mise en œuvre des 11 éléments fondamentaux des Orientations Générales de la SAICM (OOG), cet atelier de réflexion tenu au sein de la Direction générale du développement durable à Cocody, a rassemblé plusieurs acteurs de la santé et de l’environnement.
Organisé par le Centre Africain pour la Santé Environnementale (CASE), l’objectif de cette rencontre est de mettre en lumière les activités du Comité Scientifique du Programme National de Gestion des Produits Chimiques et le Groupe de Travail en Santé-Environnement pour mieux présenter les priorités sur les questions relatives à l’actualité des produits chimiques en Côte d’Ivoire.
Selon Dr Say Venance Martial de l'Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM), les produits chimiques, qui contribuent largement aujourd’hui à la croissance économique, sont utilisés dans tous les secteurs d’activité. Cependant, les conséquences d’une mauvaise gestion, sur la santé et l’environnement, de ces produits chimiques et des déchets qui en résultent, sont de plus en plus préoccupantes.
Pour cela, le président du Centre Africain pour la Santé Environnementale (CASE), Dominique Bally KPOKRO, a souhaité dans son intervention, trouver avec l’ensemble des acteurs, des solutions réalistes, holistiques et surtout moins onéreuses qui nous permettront de préserver l’environnement et la santé des populations de l’impact des produits chimiques dangereux.
« Le CASE, associé à l’ensemble de ses partenaires, entend jouer son rôle tant la mise en commun des parties prenantes nationales et internationales, tout comme dans le renforcement de capacités des acteurs sur la question des produits chimiques afin de non seulement préparer la prochaine Conférence Internationale pour la Gestion des Produits Chimiques (ICCM) et doter notre pays d’outils pertinents de gestion rationnelle des produits chimiques », a dit le M. KPOKRO.
Anthony NIAMKE