En juillet dernier, les autorités ivoiriennes ont mené une opération antiterroriste d’envergure, aboutissant à l’arrestation de six individus liés au groupe État islamique (EI). Originaires d’Irak et de Syrie, ces suspects ont été appréhendés à Koumassi, grâce à une coopération étroite avec les services de renseignements américains et français.
Selon Le Monde, cette opération a permis la saisie de faux papiers et de plusieurs cartes SIM. Les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’ils prévoyaient de rejoindre l’Europe, et les autorités les soupçonnent d’avoir projeté un attentat lors des Jeux olympiques de Paris 2024.
En parallèle, à Antananarivo, capitale de Madagascar, deux autres membres du même réseau ont été arrêtés dans une opération coordonnée avec la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française. Ces arrestations témoignent de l’étendue transnationale du réseau, qui s’étendait du Moyen-Orient à l’Afrique de l’Ouest et australe.
Pour la première fois, des présumés terroristes originaires du Moyen-Orient sont capturés sur le sol ivoirien, révélant des connexions inattendues entre les réseaux djihadistes du Sahel, de Madagascar et du Moyen-Orient. Face à cette menace grandissante, les autorités renforcent leur collaboration internationale pour prévenir tout acte terroriste. L’opération illustre également l’efficacité des services de renseignements dans un contexte sécuritaire régional toujours plus complexe.