La journée mondiale contre la désertification et la sécheresse, comme tous les 17 juin, sera célébrée vendredi avec pour thème : « Protéger la terre. Remettre les sols en état. Mobiliser les populations ». Les Nations unies ont en effet choisi de mettre l’accent en 2016 sur « l’importance d’une coopération inclusive » engageant gouvernements et populations à « restaurer et réhabiliter les terres dégradées » pour parvenir à un développement durable partout dans le monde. La Côte d’Ivoire, qui a perdu plus de 80% de sa couverture forestière depuis 1960, en fait les frais avec la flambée des prix des denrées alimentaires. Le ministère ivoirien des Eaux et Forêts, conscient des conséquences néfastes de la sécheresse, a décidé de restaurer 150 millions d’hectares de paysages et de forêts dégradées d’ici 2020. Selon Human Rights Wacth, 231 forêts classées de la Côte d’Ivoire ont été dévastées. Un mal que l’ONU a décidé de combattre par la restauration de la terre comme objectif de développement durable car « faute de solution à long terme, la désertification et la dégradation des terres n’auront pas seulement une incidence sur les disponibilités alimentaires ».