La chasse aux plaques d’immatriculation dites « banalisées » ou « fantaisistes » est officiellement ouverte à Abidjan depuis le lundi 15 juillet 2025. À l’initiative du ministère des Transports, cette campagne vise à assainir la circulation en retirant les plaques illégales des véhicules, y compris administratifs.
Des points de contrôle ont été installés à travers le district pour permettre aux forces de l’ordre d’intercepter les contrevenants. « Nous procédons au retrait des plaques irrégulières, à leur remplacement immédiat, tout en poursuivant la sensibilisation. En cas de récidive, des mesures plus fermes seront prises », a indiqué Oumar Sacko, directeur général des Transports terrestres et de la Circulation.
Au-delà de la régularisation, cette opération s’inscrit dans une dynamique de sécurité intérieure. Elle vise à renforcer la traçabilité des véhicules et à freiner les actes d’incivisme routier. Chaque immatriculation devra désormais être conforme, lisible et strictement réglementaire.
Pour Yéo Kollo, préfet de police d’Abidjan, la responsabilité est collective. « Il ne s’agit pas seulement d’une mission de police : tous les citoyens doivent veiller au respect des lois », a-t-il souligné.
Les sanctions varient selon la catégorie du véhicule de la mise en fourrière pour les particuliers au retrait et confiscation des plaques pour les véhicules administratifs. « L’opération se poursuivra tant que les plaques fantaisistes existeront », fait savoir le préfet.
Siondenin Yacouba Soro