Plusieurs études récentes confirment l’ampleur de l’impact des pesticides sur la biodiversité, avec un déclin particulièrement marqué des insectes et des oiseaux. Les néonicotinoïdes, largement employés dans l’agriculture intensive, affectent le système nerveux des pollinisateurs et persistent longtemps dans les sols.
Selon une vaste étude européenne, les insectes volants ont diminué de près de 75% en 30 ans, entraînant un recul des espèces qui en dépendent. Bird Life note également une baisse d’environ 30% des oiseaux des milieux agricoles depuis les années 1990, conséquence directe de la raréfaction de la ressource alimentaire.
Des traces de pesticides interdits, comme le DDT, restent détectables plusieurs décennies après leur abandon, illustrant la persistance de ces molécules dans l’environnement. Les agences scientifiques observent les mêmes tendances en Afrique, où l’usage de produits chimiques augmente sans toujours être correctement encadré. Les organismes internationaux appellent à renforcer les pratiques agricoles alternatives afin de freiner cette érosion continue et d’éviter un effondrement plus large des écosystèmes.


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