À peine la page du référendum tournée, que les candidats en lice pour les élections législatives prévues le 18 décembre se mettent en ordre de bataille. Dans les mairies, c’est la course à la légalisation des documents y afférents, afin de ne pas être forclos à la date butoir du dépôt des candidatures, fixée au 18 novembre. Au sein du RHDP, le suspense règne encore sur le choix des candidats, mais la liste devrait être publiée avant le 10 novembre. Au Front Populaire Ivoirien (FPI), le président de cette formation politique, Pascal Affi N’Guessan, a déjà tranché. La grande inconnue reste toujours la participation ou non des dissidents du parti. Si la grande majorité ne veut pour le moment participer à aucun scrutin, certains militants y voient une chance de prétendre à un poste de député. Pendant ce temps, d’autres cadres, conscients que le choix de leur formation politique pourrait ne pas se porter sur eux, espèrent être élus sénateurs par les élus locaux de leurs collectivités territoriales respectives, ou encore faire partie du tiers qui sera nommé par le Président de la République en janvier prochain.
OO