Dans un communiqué lu à la télévision public gabonaise le 29 août, le ministère de la Défense a accusé plusieurs Ivoiriens d’être impliqués dans un réseau de cybercriminels mettant en péril la sécurité au Gabon.
Investis dans la campagne présidentielle gabonaise aux côtés du principal candidat de l'opposition, Jean Ping, une dizaine d’Ivoiriens se retrouve en situation difficile. Parmi ces derniers, l’on cite l’homme d’affaires et conseiller du président Alassane Ouattara, Mamadi Diané, qui aurait travaillé en secret pour Jean Ping, à l'insu du chef de l'État.
Il y a aussi N’Cho Yao, le promoteur des « Insecurity days », qui se présente comme un « hacker blanc », et d’autres membres de son équipe, arrivée au Gabon dans la nuit du 24 août avec du matériel informatique, soit 3 jours avant le seul et unique tour du scrutin.
Selon des sources proches de la présidence ivoirienne, le limogeage du conseiller Mamadi Diané devrait être annoncé avant la demi journée. Il actera la rupture de confiance entre le président Ouattara et son collaborateur, très impliqué dans l'ouverture de relations économiques et diplomatiques avec plusieurs pays du Golfe.