Ira ou ira pas ? Telle est aujourd’hui la question à laquelle une partie de l’opposition réunie au sein du Front du refus devra répondre. Et ce avant le 17 novembre, date butoir pour le dépôt des candi- datures aux élections législatives. Au sein de cette coalition, tous ne sont pas pour la politique de la chaise vide, qui ouvrirait un boulevard à la majorité. Ce qui explique pourquoi la frange modérée de l’opposition, représentée par Pascal Affi N’Guessan, est en course. Pour Stéphane Kipré, président de l’Union des nouvelles générations, membre du Front du refus, tous les partis de cette coalition doivent rester solidaires et boycotter à nouveau les élections législatives à venir. Mais du côté du Lider de Mamadou Koulibaly et de l’UDL de Martial Ahpeau, on hésite encore entre la participation et le boycott. Les quelques députés sortants, comme Gnangbo Kacou, pensent également à conserver leur siège au parlement. Au sein du FPI, des cadres fidèles à la ligne incarnée par Aboudramane Sangaré hésitent également entre se présenter en candidat indépendant, ou suivre leur leader. Des choix difficiles à faire, mais qui détermineront l’avenir du Front du refus. OO