Les législatives et les élections locales arrivent à grand pas. Au Front populaire ivoirien (FPI), on n’entend plus faire de la question du redécoupage électoral une condition sinequanone de la participation à ces différents scrutins. L’ancien ministre Raymond Abouo N’Dori, vice-président du parti, chargé de la stratégie électorale, qui s’est confié à notre confrère PolitikAfrik. info au téléphone, a tenu à lever toute équivoque sur ce point. À en croire ce dernier, des propositions de redécoupage portant accroissement du nombre de députés de 255 à 301 sièges ont été remises au gouvernement, à la CEI, à l’ONUCI, aux chancelleries, ainsi qu’aux organisations de la société civile. Mais si d’aventure celles-ci n’étaient pas retenues, les frontistes participeront tout de même aux prochaines élections.