Le 8 juillet 2020, la Côte d’Ivoire est sous le choc. Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre, décède des suites d’un malaise en plein Conseil des ministres. Le premier auquel il participait depuis son retour, après deux mois passés en France pour des soins.
Un an après, AGC est encore dans l’esprit et le cœur de nombreux Ivoiriens, surtout les militants et sympathisants de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Ce jeudi 8 juillet 2021, son parti a décidé de lui rendre un hommage. 5 000 personnes, parmi lesquelles des militants RHDP et non RHDP, des présidents d’institution, des ministres et des personnalités étrangères seront à l’Hôtel Ivoire pour rappeler qu’il est toujours présent à leurs côtés.
Adama Bictogo, Directeur exécutif du RHDP, se souvient de celui qui fut son ami et son frère. « Amadou Gon Coulibaly restera un repère, un modèle pour moi, de par ses valeurs et sa compétence. Il appartient à la race de dirigeants dont l’Afrique a besoin pour atteindre son émergence. Il avait une capacité de travail à nulle autre pareille. Amadou Gon Coulibaly était une source d’enseignements, une personne affable, avec un amour profond pour son pays », ne cesse-t-il de dire.
Un an après sa disparition, l’on constate qu’Amadou Gon Coulibaly, surnommé le « Lion », restera longtemps dans la conscience collective. Un ouvrage rédigé par son ami Tchéré Séka en son hommage, intitulé « AGC, itinéraire d’un homme d’État », a été édité et sera bientôt distribué. La légende AGC et bel et bien vivante. La création d’un institut de formation qui porte son nom est déjà une réalité. Il enregistre déjà ses premiers auditeurs. Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, initiateur de ce projet, veut ainsi perpétuer la philosophie de son mentor.
Une philosophie qui tourne autour du respect de la parole donnée, du courage, de la persévérance, de l’ardeur au travail, de la loyauté, de la droiture, de l’honnêteté, de la franchise, de la fidélité et de l’amour profond pour la Côte d’Ivoire. « Il fut un exemple raffiné de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation. Rigoureux, pointilleux et discipliné, il s’est consacré corps et âme à sa mission de servir son pays. De telles valeurs méritent d’être sues et enseignées », insiste Mamadou Touré, précisant que la génération AGC dont il est membre mettra tout en œuvre pour que l’héritage de son « Boss », qui fut la cheville ouvrière de l’action gouvernementale et dont les résultats sont concrets et impactent le quotidien des Ivoiriens, soit préservé.