Après avoir signé une charte pour dire non au projet de révision constitutionnelle, tel que proposé par le président Ouattara, les 23 partis sont en désaccord sur le nom du leader qui doit porter leur voix. Même s’ils multi- plient les réunions pour s’accorder sur la stratégie, la question est devenue un véritable point d’achoppement. À la suite de débats houleux, le FPI soutient que son président, Affi Nguessan, a une légitimité pour revendiquer le leadership, alors qu’Henriette Lagou du RPC et Ouattara Gnonzié du RPP s’y opposent et se proposent chacun comme habilité à porter le flambeau de la lutte anti-constitution.