Face au retrait de certains pays africains de la Cour pénale internationale (CPI), le président de la République, Alassane Ouattara, a donné la position de la Côte d’Ivoire. Au sortir d’une audience accordée, ce lundi à Abidjan, au Premier ministre français, Manuels Valls, le chef de l’Etat ivoirien a déclaré que la Côte d’Ivoire n’envisage pas de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI). «Ce sont des décisions souveraines. La Côte d’Ivoire ne l’envisage pas », a-t-il réagi.
C’est en 2013 que la Côte d’Ivoire a confirmé son adhésion à cette Cour qui juge son ex-Président Laurent Gbagbo accusé de crimes contre l’humanité pendant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011. Déjà en 2003, sous la présidence de ce dernier, la Côte d’Ivoire avait reconnu la compétence de la cour. La Gambie, le Burundi et l’Afrique du Sud ont récemment annoncé leur retrait de la CPI.
David Yala